Une mission pour ces dames

John Bosley était assis confortablement dans son fauteuil relisant ses notes. Nerveusement, il consultait sa montre : les filles ne devraient pas tarder à arriver mais il s'impatientait souhaitant s'entretenir le plus rapidement possible de l'affaire dont Charlie l'avait chargé. Alors qu'il regardait l'heure pour la énième fois, la porte s'ouvrit brusquement : Sabrina, Chris et Kelly faisaient leur entrée accompagnée d'un sonore "Salut Bosley !"

-Salut les filles. Hum, ce n'est pas trop tôt, Charlie va s'impatienter.

-Allons, Bosley, ne soyez pas trop dur. Bonjour les filles !

-Bonjour Charlie ! répondirent-elles en chœur.

-L'affaire que j'ai à  vous confier est plutôt du genre délicate. Un ami industriel eset venu me voir parce que sa fille a disparu.

Sabrina, fut la première à réagir.

-Je ne comprends pas bien, Charlie, une affaire de disparition est du ressort de la police..... pourquoi faire appel à nous dans ce cas?

Bosley intervint aussitôt.


- John McCliff, c'est le nom du père d'Inna, n'a reçu aucune demande de rançon. Personne ne s'est manifesté. Des recherches ont été effectuées dans les environs : aucune trace d'accident ou de noyade. Elle a purement et simplement disparu.

Charlie marqua un temps de silence avant de répondre.

Oui, c'est incompréhensible. On pouvait s'attendre à une demande de rançon vu la situation mais .... rien.

Chris était dubitative.

-C'est curieux en effet..... Est-ce que Inna avait des problèmes, une addiction particulière?

-Non, aucune à notre connaissance. Aux dires de son père, c'était une jeune fille rangée, sérieuse et passionnée par ses études d'archéologie.

-D'archéologie, dites vous? Je serais bien tenté d'exploiter cette piste là.

Quant à moi, je vais aller rendre une petite visite au père d'Inna.

Chris regarda ses amies puis Bosley d'un air dépité.

-Et moi, je fais quoi la dedans? Je prépare le thé pour quand vous allez revenir?

Kelly fit un sourire complice et moqueur à Sabrina.

-Mais bien sûr ma chérie, on ne va quand même pas demander à Bosley de s'en occuper : C'est un homme !